Ça y est, vous êtes enceinte. Bébé se développe bien au chaud dans votre ventre et vous songez avec enthousiasme à tout ce que vous allez mettre sur votre liste de naissance en ligne.
Passé les émotions des premiers temps, vous vous posez mille questions. Et parmi elles : vaut-il mieux choisir une sage-femme ou un gynécologue pour suivre sa grossesse ? Entre les deux votre cœur balance ? Milirose vous donne les clés pour faire le meilleur choix.
Quelles différences de suivi entre sage-femme et gynécologue ?
Durant la grossesse, vous devez effectuer 7 visites médicales et des examens médicaux obligatoires.
Les gynécologues et les médecins peuvent vous suivre, mais seulement jusqu’au 8em mois. C’est pourquoi ce sont les sages-femmes et les gynécologues obstétriciens qui sont les plus plébiscités par les femmes enceintes : ils sont habilités à suivre une grossesse complète.
Le gynécologue obstétricien : obligatoire en cas de grossesse à risque
Il est formé pour gérer les complications durant la grossesse, telles que le diabète gestationnel, l’hypertension ou la grossesse multiple. C’est aussi le seul médecin qui peut réaliser les visites des 8e et 9e mois et gérer votre accouchement.
Le jour de l’accouchement :
En cas de césarienne programmée, d’épisiotomie, de bébé en danger, ou d’hémorragie de la délivrance, c’est l’obstétricien qui s’occupe de vous. Sinon, c’est une sage-femme qui vous accompagne.
Vous comptez accoucher en clinique ? Le gynécologue obstétricien qui suivra votre grossesse sera probablement présent le jour de l’accouchement, même si vous avez une grossesse normale.
La sage-femme : un accompagnement complet avant, pendant et après l’accouchement
Spécialiste de la physiologie de la femme enceinte et de l’accompagnement à la maternité, la sage-femme a suivi une formation médicale de 4 ans.
Interlocutrice idéale dans le cas d’une grossesse normale, elle répond à toutes les questions des femmes enceintes et des jeunes mamans. Elle peut vous accorder plus de temps et d’écoute que la plupart des médecins, centrés sur l’aspect médical.
Ce que la sage-femme fait, qu’un gynécologue ne fait pas :
- La préparation à l’accouchement : classique, yoga, haptonomie, piscine, chant, etc. Chacune a sa spécialité.
- L’accompagnement en post-partum : aide à l’allaitement, rééducation périnéale, soutien psychologique en cas de baby-blues, etc.
Ces anges gardiens de la femme enceinte ont souvent une ou plusieurs spécialités médicales (acupuncture, addictologie, gynécologie, hypnose, etc.). C’est pourquoi seules les sages-femmes échographistes sont habilitées à faire des échographies.
Et pour l’accouchement ?
En France, 60 % des accouchements sont gérés par des sages-femmes. Que ce soit en maison de naissance, en clinique ou à l’hôpital, une sage-femme sera présente le jour de l’accouchement. Un obstétricien la rejoindra en cas de complications.
Vous rêvez d’accoucher à domicile ? Certaines sages-femmes libérales, peu nombreuses, proposent cette possibilité.
Entretiens prénataux : nos conseils pour faire votre choix
Pour les grossesses classiques :
Sachez que la qualité du suivi sera la même, que vous fassiez vos visites prénatales chez un gynécologue ou chez une sage-femme.
Le suivi complet du développement de bébé et de sa future maman peut être fait par les sages-femmes. Elles sont habilitées à pratiquer tous les examens prénataux, ainsi que l’entretien prénatal précoce. En cas de pathologie, elles passent le relais à un obstétricien.
Il est également possible de faire un suivi “mixte”. Par exemple : faire les échographies chez un gynécologue obstétricien et le reste du suivi ou certains examens chez une sage-femme.
En cas de grossesse à risque :
Pas le choix : vous devrez prendre un gynécologue obstétricien pour suivre votre grossesse. Cela ne vous empêche pas de faire en parallèle une préparation à l’accouchement avec une sage-femme.
Et l’aspect financier dans tout ça ?
Dans le public (PMI, hôpital) et dans le privé (clinique, libéraux), les examens et visites obligatoires pour le suivi de grossesse sont remboursés à 100 %, dans la limite des tarifs de la sécurité sociale.
Dans le privé, des examens et des frais supplémentaires non remboursés (ou partiellement) peuvent vous être proposés.
Dans le public, le suivi est gratuit pour vous, si vous n’effectuez que les visites prénatales obligatoires. Cependant, vous ne pourrez pas toujours choisir qui s’occupera de vous.
Suivi de grossesse : n’oubliez pas vos préférences personnelles
Sachez que dans chacune des professions, il y a des hommes et des femmes. Cependant, chez les sages-femmes, moins de 2 % sont des hommes.
strong>Sage-femme ou gynécologue : quel que soit votre choix, confiez le suivi de votre grossesse à une personne avec laquelle vous vous sentez à l’aise. Si ce n’est pas le cas, vous avez le droit de changer de professionnel à tout moment.