Pour ou contre le Père-Noël ?

Père Noël lit une lettre

Noël, une fête où traditionnellement toutes les générations de la famille se rassemblent autour d’un bon repas et du sapin de Noël. Le soir, alors que les enfants attendent impatiemment le passage du Père-Noël pour découvrir leurs cadeaux, les adultes se prêtent au jeu… enfin, presque tous, car le sujet divise. Alors, pour ou contre le Père-Noël ?

Noël, une fête magique

Fête d’origine païenne, Noël est célébré pour la première fois en Europe au 5e siècle en Irlande. Selon les rites catholiques, Noël se fête le jour de la naissance de Jésus, le 25 décembre. Le Père-Noël lui, est inspiré de Saint-Nicolas. Aux États-Unis, on l’appelle Santa-Claus. Le vieux bonhomme aux habits rouges tel qui nous est présenté actuellement a été inventé est une pure invention marketing. Malgré tout, en France, il est l’un des éléments les plus représentatifs de cette fête, apprécié par (presque) tous, que l’on soit croyant ou non.

C’est au Père-Noël que l’on envoie sa liste de Noël en espérant qu’il vienne déposer les cadeaux au pied du sapin durant la nuit du 24 au 25 décembre. Cette tradition plaît aux enfants et aux parents. Mais quand certains y voient un moyen de créer un instant magique pour leurs enfants et de perpétuer une tradition familiale, d’autres se demandent s’il est pertinent de mentir à leur enfant à ce propos ou s’il vaut mieux leur dire la vérité. Pour ou contre le Père-Noël ? Si la question ne se pose pas quand il s’agit du 1er Noël de bébé, le débat divise la population lorsqu’il s’agit de jeunes enfants.

Lui laisser croire au Père-Noël est-ce lui mentir ?

D’un point de vue purement technique, dire quelque chose qui n’est pas vrai est un mensonge. Nous mentons donc à nos enfants lorsque par exemple nous leur disons que le Père-Noël passera durant la nuit. Mais concrètement, en quoi laisser croire notre enfant au Père-Noël serait-il mauvais ?

La peur de perdre la confiance de son enfant

Et s’il ne me pardonnait pas ? Je lui dis que mentir, c’est mal, et moi, je lui mens consciemment chaque année… Certains parents vivent mal ce paradoxe entre l’éducation qu’ils donnent à leur enfant : « ce n’est pas bien de mentir », et leur action « Si tu es sage, le Père-Noël t’apportera de jolis cadeaux ».

Dites-vous que quand l’enfant apprendra que le Père-Noël n’existe pas, il sera arrivé à un âge où il sera capable de mener une réflexion plus approfondie. Il sera aussi tout à fait capable de comprendre que si vous l’avez laissé croire au Père-Noël, c’est surtout pour qu’il puisse pleinement profiter de la magie de Noël.

À quel âge faut-il lui avouer que le Père-Noël n’existe pas ?

La question que nous devrions nous poser est surtout : faut-il avouer à notre enfant que le Père-Noël n’existe pas ? Habituellement, c’est vers l’âge de 6 ou 7 ans que l’enfant découvre la vérité sur le Père-Noël. Les enfants l’apprennent souvent à l’école ou en parlant avec des copains un peu plus âgés. Quand certains choisissent de se taire, d’autres demandent à leurs parents si c’est vrai que le Père-Noël n’existe pas. Alors faut-il briser la magie et leur révéler la vérité ?

Il n’y a pas de réponse correcte à donner à son enfant quand celui-ci nous demande si oui ou non le Père-Noël existe. Le mieux à faire est de l’aider dans sa réflexion. Et toi, que penses-tu ? Cette simple question permet souvent à l’enfant d’oser exprimer ce qu’il ressent et lui permet de trouver seul des réponses aux questions qu’il se pose :

  • Comment le Père-Noël fait-il pour être au magasin et sur le marché de Noël en même temps ?
  • Comment le Père-Noël fait-il pour passer dans la cheminée ?
  • Comment fait-il pour livrer des jouets à tous les enfants en une seule nuit ?

Il est préférable de laisser son enfant évoluer à son rythme. Les mythes ont toujours existé, l’imaginaire et le merveilleux font partie de nos vies. Développer son imaginaire est d’ailleurs extrêmement sain pour l’enfant. En ce qui concerne le Père-Noël, le moment de la prise de conscience que ce personnage est un mythe est une réelle avancée pour l’enfant. Souvent, il ressent un sentiment de fierté lorsqu’il découvre la vérité. C’est un cap qu’il vient de franchir et qui l’aide à grandir.

Alors pour ou contre le Père-Noël ?

Au-delà des considérations d’ordre religieux, le Père-Noël est à l’instar de Saint-Nicolas, de la petite souris ou du lapin de Pâques, un bon moyen de mettre un peu de magie dans le quotidien d’un enfant. Tenter de l’éviter serait vain. Alors, plutôt que de vous demander s’il vaut mieux être pour ou contre le Père-Noël, profitez pleinement de ces quelques années où le matin de Noël, vous pourrez contempler son sourire et voir ses yeux briller en découvrant que le Père-Noël ne l’a pas oublié.

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